Dimanche 15 mai 2016
Ma première participation à une compétition sportive depuis plus de 20 ans !
76 coureurs au départ du Trail du Salève à 8h du matin. Ambiance concentrée de gens qui savent pourquoi ils sont là. Retraits de dossards, étirements et odeurs de pommades musculaires. Les coureurs des "Crêtes du Salève" (21 km) ne partiront eux qu'à 9h.
Le temps
Frais en ensoleillé, c'est à dire juste idéal. Sauf les grosses pluies des jours précédents qui ont laissé quelques passages particulièrement boueux ou glissants.
Le balisage
Le balisage était peu clair par endroits, et tous les coureurs n'ont pas couru exactement le même parcours. On le voit clairement sur le flyby Strava.
Le parcours
Parcours de 42 km et 1800m de dénivelé positif cumulé, avec départ et arrivée à la salle des fêtes d'Étrambières, du côté français de la frontière. Quelques jours avant la course, le parcours a même été rallongé de 1.5 km pour permettre aux coureurs de s'étaler afin de ne pas créer de bouchons dans la montée. Cinq grandes parties pour moi :
Je pense que sans les autres coureurs devant moi, je serais monté beaucoup plus vite et que j'aurais perdu beaucoup d'énergie trop tôt dans la course. J'étais d'ailleurs assez surpris du nombre de coureurs qui utilisaient des bâtons ; je dirais près d'un tiers.
Au rayon des anecdotes, la course est passée au beau milieu d'une rave sauvage vers le 21ème km. Drôle de contraste entre les coureurs en plein effort à 10h du matin et les jeunes têtes brulées qui n'avaient pas encore dormi.
Et quelques kilomètres après, tout au sud du Salève, un panorama magique sur le lac d'Annecy.
[edit] une super visualisation de la trace GPX avec doarama:
Le ravitaillement
Un seul ravitaillement en haut du Salève près de la Croisette, mais avec deux passages (13 et 35 km), et surtout de la nourriture d'excellente qualité. Eau fraîche, plate ou gazeuse, coca, fruits secs, cakes aux fruits confits, pain d'épices, formages locaux, jambons cuits et crus... un vrai festin après 35 km dont 10 sans eau, à tel point que mon deuxième passage a duré près de 10 minutes !
L'équipement
Comme beaucoup de débutants je pense j'ai un peu bourré mon sac pour me rassurer. En plus de la gourde, du téléphone, du sifflet et de la couverture de survie réglementaires (non contrôlés) j'ai emporté mes clés, mon portefeuille, un kway, des lunettes de vue, un chapeau et un gobelet. La clé de la voiture et l'iPhone auraient suffi. Mais comme mon sac à dos de trail Oxsitis Hydragon Bottle 10 était super léger et pratique, ça ne m'a pas gêné.
Finalement ce sont mes chaussures qui étaient peut-être le moins adaptées. Leurs semelles étaient beaucoup trop lisses, notamment pour la descente. Je suis quand même tombé deux fois ! et j'ai fini avec un gros hématome sous l'ongle de l'index du pied droit.
L'entraînement
800 km d'entraînement en huit mois (15 septembre - 15 mai) avec 6 semaines de pause cet hiver et un accent sur le dénivelé en 2016. Pas d'autres sports, pas d'échauffement particulier ni de pommades magiques, pas de crampes ni de douleurs particulières pendant la course. Franchement, j'étais très bien préparé.
Voici une visualisation d'entraînements que j'ai écrite pour iPhone (STStrava) car je la trouve claire et synthétique. À noter que j'ai couru seulement 10km au plat la semaine avant la course pour éviter les micro-traumatismes et autres inflammations.
L'alimentation
C'était sans doute psychologique mais j'ai énormément mangé la veille de la course. Une énorme assiette creuse débordant de pâtes et de courgettes la veille au soir. Un simple bol de céréales et un grand café 2h30 avant le départ, et deux barres de céréales autour du 25ème km, plus les ravitaillements.
Le résultat en chiffres
Voici les données enregistrées par ma montre Suunto Ambit 3 Run HR ; toutes les autres mesures sont sur Strava.
Au final, une superbe ballade, un bel effort, un classement respectable et un super massage à l'arrivée, donc heureux !
Voilà c'est tout, et si je dois ajouter qqch c'est... merci Seb !!!